Citydev pour une entreprise bien dans sa ville

Citydev : pour une entreprise bien dans sa ville

Plus de 200 ha de terrains en gestion, plus de 234.000 m² de bâtiments en propriété, 450 sociétés implantées sur une cinquantaine de sites dédiés aux activités économiques, représentant un total de plus de 25.000 emplois, et une foule de projets en gestation... Les chiffres sont éloquents. Ils résument l’impact économique de Citydev en région Bruxelles-Capitale ainsi que son offre pour les entreprises, petites ou grandes, chevronnées ou débutantes, désireuses de s’implanter ou de s’enraciner à Bruxelles. 

Entreprises, harmonie et apaisement, le défi relevé par citydev

Lorsqu’on est entrepreneur, trouver un site adéquat pour héberger ses activités n’est jamais chose aisée. Surtout dans l’environnement densément urbanisé d’une grande ville. À Bruxelles cependant, citydev.brussels apporte une aide appréciable aux chefs d’entreprise en mettant à leur disposition des terrains et des locaux adaptés à leurs spécificités et conformes aux critères qualitatifs les plus récents. 

« Le métier de notre institution est l’immobilier » résume Benjamin Cadranel, Administrateur général de citydev depuis 2013. « Aujourd’hui, l’idéal de développement urbain consiste à encourager une ville harmonieuse et apaisée faisant place à la mixité des fonctions dans des espaces où elles se complètent plutôt que de s’exclure les unes les autres. Nous intervenons aussi dans la construction de logements, d’écoquartiers ou de projets mixtes comprenant de l’économique, du résidentiel et des équipements. Mais notre levier d’action consiste avant tout à aider les entreprises à trouver un lieu pour mener leur activité.»

Benjamin Cadranel

Au service des entrepreneurs bruxelloIs depuis 45 ans

Pour bien comprendre l’action de citydev et son évolution, un petit retour en arrière s’impose, plus précisément jusqu’en 1974, date de la création de la Société de Développement pour la Région de Bruxelles-Capitale (SDRB) et moment généralement retenu comme marquant la fin de l’industrialisation. A cette époque et malgré l’environnement citadin, la préférence allait à des espaces bien isolés pour les activités industrielles considérées comme gênantes. La SDRB proposait donc aux entreprises essentiellement du secteur secondaire de s’installer sur de vastes espaces aménageables à leur guise moyennant des baux emphytéotiques à très long terme (une trentaine d’années) financièrement intéressants et un encrage durable d’emplois, tout en restant propriétaire du terrain.

Priorité à la complémentarité des fonctions

Mais avec le temps, La réflexion s’intensifie, les réalités économiques et les conceptions urbanistiques évoluent. 

«Parmi les principaux points qui ont retenu notre attention, l’importance pour un citoyen bruxellois de disposer d’un toit et d’un travail, pointe Benjamin Cadranel, mais aussi le besoin de diversification face à l’importance croissante du secteur tertiaire à Bruxelles comme dans toutes les grandes villes, les activités productives indispensables en amont du secteur tertiaire, les effets pervers d’une dépendance trop prononcée à des biens extérieurs spectaculairement mise en évidence par la crise du coronavirus, la production en interne de biens et services nécessaires au fonctionnement de la ville et la création de lien social grâce aux activités économiques. » 

Mettre au centre des préoccupations les besoins de l’humain et l’imbrication des espaces publics, des activités économiques ou encore du résidentiel s’est donc imposé comme une évidence. 

En 1989, la SDRB est chargée d’assurer la rénovation urbaine par la commercialisation de logements moyens neufs-mais ceci est une autre histoire- et en 2013, elle se mue en citydev dont le champ d’action est conforté par un solide contrat de gestion. L’objectif : proposer aux entrepreneurs comme aux citoyens une ville attractive, pourvoyeuse d’emplois, capable de proposer des biens et des services aux habitants et de s’adapter au rythme des différentes fonctions tout en ajustant l’offre immobilière aux mutations du tissu entrepreneurial bruxellois.

L’avènement des Parcs PME

Il était donc temps pour citydev de diversifier l’offre destinée aux entrepreneurs bruxellois. Les vastes espaces disponibles en emphytéose n’ont certes pas disparu « Mais  notre orientation plutôt PME nous amène de plus en plus à développer nous-mêmes des infrastructures bâties sur nos propres terrains pour constituer nos fameux parcs PME. Nous proposons à la location des unités beaucoup plus petites et beaucoup plus modulaires avec des baux traditionnels 3-6-9  » explique Benjamin Cadranel.

Et le succès est immédiat. De CityLine (garde du Midi), la première réalisation, jusqu’aux six projets actuellement dans les cartons en passant par Greenbizz (Tour & Taxis), l’infrastructure sans doute la plus médiatisée, ou Copernic (Haren), le dernier bébé de citydev, on se bouscule littéralement pour obtenir un espace dans l’un de ces parcs disséminés dans différents quartiers stratégiques de la ville et faisant la part belle à la mixité. « Nous sommes passés d’un peu moins de 60.000 m² d’immeubles bâtis en 2014 à 240.000 m² fin 2019 », se réjouit Benjamin Cadranel. « Autant dire qu’en cinq ans, l’offre s’est considérablement élargie. Il nous suffit généralement de six mois à peine pour commercialiser la quinzaine de modules constituant chacun de nos différents parcs et lorsqu’une surface se libère, nous n’éprouvons aucune difficulté à trouver rapidement un nouveau locataire. » 

Autre avantage de la formule : les contacts, synergies et autres collaborations générées par ces infrastructures et encouragées par citydev.

Pas question évidemment pour citydev de s’arrêter en si bon chemin. L’organisme public régional continue d’étendre autant que possible son patrimoine immobilier sous la houlette de son comité stratégique d’acquisition, et de développer de nouveaux projets sous l’impulsion de son comité stratégique de développement. Les partenariats sont nombreux, judicieusement choisis en fonction de la nature des programmes en gestation. Et les réalisations, en prise directe avec les besoins des entrepreneurs bruxellois.

C’est ainsi qu’à côté des vastes terrains proposés en emphytéose et des ateliers destinés aux entreprises productives, citydev propose désormais cinq incubateurs destinés à accompagner des projets de création d’entreprise, huit centres d’entreprises pour aider les jeunes entreprises à se lancer et à étendre leurs activités, et trois fabLabs pour accueillir les "makers" dotés de la fibre entrepreneuriale comme les entrepreneurs curieux des dernières technologies.

Les dernières tendances

Enfin, deux nouvelles tendances ont récemment fait leur apparition dans l’offre de citydev.
« Il faut compter minimum cinq ans après l’achat d’un site pour le développement de son affectation » , détaille Benjamin Cadranel. « Dans la mesure du possible, l’espace disponible est alors proposé à un tarif attractif en occupation temporaire. Cette formule est intéressante pour ceux qui veulent se lancer mais hésitent face aux contraintes liées à un bail classique. » 

Autre créneau dans l’air du temps, l’agriculture urbaine (le plus souvent du maraîchage urbain) potentiellement créatrice d’emploi et certainement créatrice de biens utiles en ville, mais aussi optimisatrice de surfaces et parfois même d’esprit d’entreprise. Citydev a racheté une ancienne ferme à Ganshoren pour y développer avec Bruxelles Environnement le projet FarmCity orienté vers l’agriculture urbaine et l’économie circulaire tandis que le parc Erasmus environné des champs devrait accueillir un projet dédicacé à l’agriculture urbaine.

A chaque entrepreneur sa proposition d’hébergement par citydev

Quels que soient sa taille et ses besoins, tout entrepreneur bruxellois devrait donc pouvoir trouver chez citydev une solution d’hébergement correspondant à son cas particulier au sein de programmes existants ou des nouveaux projets encore en gestation. Certains, et non des moindres tels que Marcolini, Dandoy ou Delvaux, ont déjà sauté le pas et citydev peut même se targuer d’avoir contribué à de belles aventures comme celle de eFarmz qui a commencé ses activités dans un parc PME puis s’est étendu à un second module et envisage à présent d’opter pour une surface plus grande avec un bail emphytéotique sur un autre site.

Article rédigé par Catherine Aerts

Citydev en images

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