Le nombre d'étudiants-entrepreneurs augmente d'année en année, selon des chiffres de l'Institut national d'assurances sociales pour travailleurs indépendants (Inasti).
Au moins 6.931 de ces jeunes ont ainsi lancé leur propre entreprise l'an dernier, ce qui constitue une augmentation substantielle par rapport 5.008 recensés en 2017.
La popularité de l'entrepreneuriat auprès de ce public progresse d'ailleurs dans toutes les régions du pays.
La plus grande part de ces étudiants gérant leur propre entreprise est masculine. L'an dernier, 4.213 hommes aux études se sont lancés dans les affaires, contre seulement 2.718 femmes.
Parmi les activités les plus pratiquées sous le statut d'étudiant-entrepreneur on retrouve:
- les cours particuliers, de soutien scolaire
- le graphisme
- les activités informatiques
- les applications web
- la kinésithérapie
- la logopédie
- les soins esthétiques
- la boulangerie
Dans la plupart des cas, le travail en tant qu'indépendant étant le prolongement des études.
Ces chiffres montrent donc que le travail en tant qu'indépendant séduit de plus en plus de jeunes qui, lorsqu'ils cherchent à avoir un complément de salaire, ne se dirigent plus systématiquement vers un job sous contrat.
Ce statut facilite grandement les choses. Il est sécurisant pour les étudiants, il les protège et leur permet de se lancer plus sereinement», affirme Catherine Blondiau, directrice de l’incubateur Start.LAB à l’ULB. Car en plus de permettre aux étudiants de bénéficier d’un régime fiscal avantageux, le statut d’étudiant-indépendant leur permet aussi de pouvoir conserver leur droit aux allocations familiales ainsi que leur droit d’exercer un job d’étudiant.
Pour rappel, l'étudiant-entrepreneur ne doit pas payer de cotisations sociales sur les 6775,24 premiers euros gagnés. L'accès à ce statut nécessite d'être inscrit dans un établissement d'enseignement reconnu en Belgique pour au moins 27 crédits et de participer aux examens.
Sources: Belga, Références